La radiesthésie

La radiesthésie : la faculté de capter les ondes vibratoires

A l’aide d’un pendule ou d’une baguette de sourcier, il est possible de capter les radiations qu’émettent les différents corps vivants présents sur notre planète.
La recherche de ces ondes vibratoires permettant d’effectuer une prospection humaine, minérale, végétale ou animale, se nomme : la Radiesthésie.

De la divination à la science

De nombreuses peintures et sculptures retrouvées en divers endroits du monde laissent à penser que l’être humain utilise depuis fort longtemps la technique de la radiesthésie.
Une peinture rupestre datant de 6000 ans avant J.C, représentant un homme muni d’une baguette fourchue, a été mise au jour dans une grotte située au Nord du Sahara.

En Égypte, chez les Esquimaux, et dans de nombreuses civilisations, on retrouve des traces tangibles d’un intérêt millénaire de l’homme pour une pratique qui ne portait pas encore le nom de radiesthésie.
Le témoignage visuel le plus marquant de cette méthode est un bas-relief retrouvé en Chine, sur lequel y figure l’empereur YU (IIe siècle avant J.C) une baguette à la main, marqué d’une inscription expliquant que l’instrument qu’il tient est « la baguette qui décèle les objets ».

Pendant de nombreux siècles, l’usage de la baguette est souvent assimilé à une pratique de divination. Par la suite, l’utilisation du pendule et de la baguette va prendre le nom de Rhabdomancie.

A partir du XVe siècle, l’usage de la baguette est principalement dévolu à la recherche du métal, et devient un outil axé sur la recherche de sources d’eau dès le XVIIIe siècle.
En 1540 paraît « De Re Metallica », le premier ouvrage qui décrit avec moult précisions la baguette du sourcier. Il est signé Georgius Agricola (1494-1555).

Des hommes de science, désireux de démystifier le caractère divinatoire de la Rhabdomancie, continuent de creuser les explications du physicien abbé de Vallemont, qui, dans son livre traitant de la physique occulte paru en 1649, évoque une force magnétique.
Durant l’année 1808 sont dévoilées les recherches d’un professeur de l’Ecole Spéciale de Médecine de Strasbourg, nommé A.C Gerboin. Sa thèse se penche sur les champs magnétiques que le pendule est capable de détecter.

C’est sous l’impulsion de l’abbé Bouly (1865-1968) que le terme Rhabdomancie laisse la place à celui de radiesthésie, mot dérivé du latin « radius » qui signifie rayon et du Grec « Aisthêsis » qui veut dire « sensibilité ».

Il est aujourd’hui avéré que chaque corps vivant émet un signal radiatif, mais ces vibrations ne peuvent être captées que par un individu qui possède une sensibilité aigüe.

La baguette

Taillée dans une branche de saule, de cerisier, de pommier, ou de tout autre bois flexible, la baguette en forme de « Y » est l’outil traditionnel du sourcier.
Elle doit répondre à certaines caractéristiques précises :

  1. un diamètre d’environ 1 cm
  2. une longueur d’environ 5 cm au dessus de la fourche
  3. un écart bras-fourche inférieur à 90°

Lorsqu’elle est utilisée, la baguette doit être tenue fermement avec les deux mains, paumes tournées vers le haut. La pointe de la baguette doit être également tournée vers le haut.
Dès que la baguette aura détecté ce qui est recherché, la pointe va plonger vers le bas.

La baguette de sourcier permet :

  • la détection de divers métaux
  • la détection de cavités naturelles
  • la détection de sources
  • de déterminer les terrains agricoles les plus propices aux plantations…

Le pendule

Accroché à une chaînette, le pendule peut-être composé de matériaux divers : métal, bois, cristal, quartz et pierre; et se présenter sous diverses formes : en spirale, sphérique ou conique.

Il faut différencier :

  • le pendule émetteur : idéal pour les travaux à distance grâce aux vibrations qu’il émet.
  • le pendule récepteur : il est préconisé pour les débutants. Capteur de vibrations, il va répondre aux questions et s’avérer idéal pour la recherche.

 

Avant d’utiliser le pendule, il faut procéder à sa purification. Celle ci s’effectue en le passant simplement sous l’eau ou à travers la fumée de l’encens.
Le consultant doit ensuite le charger de son énergie en le pressant quelques minutes au creux de ses mains.

Le pendule va répondre aux questions par « oui » ou par « non ». Il faut donc déterminer le code qui va s’appliquer lors d’une séance. Pour cela, prendre le pendule par le bout de chaînette et déterminer le « oui » à haute voix. Si le pendule réagit, c’est que le code est bon. La même opération doit être effectuée pour codifier le « non ». Une fois établis, les codes ne changent plus.

Le pendule offre de grandes possibilités de recherches :

  • permet la prospection de personnes disparues
  • répond aux questions sur les décisions à prendre
  • détermine le sexe d’un enfant à naître
  • permet la détection d’organes touchés par la maladie
  • permet la recherche d’objets disparus…

Avec de la pratique, la radiesthésie va s’avérer être une méthode qui va développer des facultés d’intuition, de sensibilité et de confiance en soi.

Article écrit par Gwenaelle Tourray

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